Zoom sur ma gueule de bois.
Sortie de terre sans résistance, la mer m’as broyé les jambes comme une branche ordinaire.
Pleurs silencieux et clopin-clopant, me voila résignée dans ma mission de fagot d’être.
Se taire, j' en connais l’odeur.
Odeur d'humus, de broux de noix pourrit, de tapis de mousse sèche.
C'est la que je périt.
Autours de moi, la pause, celle qui doit rendre à la terre.
C’est la loi de la nature, tu crois cesser, tu repars.
Ombre silencieuse, tu rencontres tes tourments…
Papillonnant autours de la terre, tu lui querelles
la branche rompue de l'être complice .
La terre dévide son noir…
Le coeur s’efface…
Le regard se replie, dans le plus grand silence.
Mon ami Aspi
La majesté de ton énergie psychique puissante,
obscure parfois est source de possibilités
illimitées de manifester ta poésie et le langage
artistique sous toutes ces formes.